Crimes motivés par la haine et liberté d’expression

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Les crimes motivés par la haine touchent tout le monde

Tous les habitants du Canada ont le droit de se sentir en sécurité et de participer à leur collectivité.
Le racisme et la haine rendent cela impossible en suscitant de la peur et en créant de l’exclusion.
Nous devons travailler ensemble pour mettre fin au racisme et à la haine dans nos collectivités en comprenant la haine, la façon de la signaler et comment il convient d’agir lorsque nous en sommes témoins.

De toutes les formes de criminalité, les crimes motivés par la haine sont probablement les infractions les moins signalées.

Race et ethnicité

En 2018, environ 44 % des crimes motivés par la haine signalés au Canada étaient motivés par la race ou l’ethnicité. Race est un terme utilisé pour classer les gens en groupes basés principalement sur des traits physiques tels que la couleur de la peau. Les catégories raciales ne sont pas fondées sur la science ou la biologie, mais sur des différences que la société a créées, avec des conséquences importantes sur la vie des gens. Les catégories raciales peuvent varier au fil du temps et du lieu et chevaucher des groupes ethniques, culturels ou religieux. L’ethnicité est généralement comprise comme quelque chose que nous acquérons (p. ex. une culture, une histoire, une langue ou une nationalité commune).

Religion

En 2018, environ 36 % des crimes motivés par la haine signalés au Canada étaient motivés par la religion. La religion est toute confession religieuse, groupe, secte ou autre communauté ou système de croyances définis par la religion et/ou les pratiques spirituelles. Les crimes motivés par la haine contre les groupes religieux sont souvent ciblés contre des collectivités ou des personnes en fonction de leur tenue ou affiliation religieuse perçue ou mal interprétée.

Âge, incapacité mentale ou physique

En 2018, environ 1 % des crimes motivés par la haine signalés impliquaient l’âge, l’incapacité mentale et physique. On estime qu’un Canadien sur cinq âgé de 15 ans et plus a au moins une incapacité. La recherche sur la victimisation a révélé que le fait d’avoir une incapacité, et la gravité de cette incapacité, sont liés à des niveaux plus élevés de victimisation. En ce qui concerne l’âge, la recherche sur la victimisation a révélé que les aînés sont plus susceptibles que les autres personnes de rester à la maison en raison de la peur de la criminalité, tandis que les autres personnes sont plus susceptibles de modifier leur comportement d’une autre manière afin de se protéger.